D'abord il reconnaît l'échec de sa "politique" de sécurité et l'inefficacité de sa police monopolistique payée avec l'argent volé au contribuable. Il fallait l'entendre se lamenter sur l'insécurité croissante dans le pays, entre crime dans le RER, émeutes de banlieue, professeurs agressés, attaques contre les policiers, trafics dans les cités... Il dressait son propre réquisitoire !
Il faut dire que traiter les problèmes légués par le XXe siècle avec des solutions du XIXe c'est se mettre dans une impasse (il n'a même pas la ressource, comme au XIXe siècle, de faire "tirer sur la canaille", car tout le monde est à l'affût de la moindre bavure). Nous autres, anarcho-capitalistes, avons bien des solutions à proposer, mais elles ne sont pas compatibles avec l'existence d'un président des fonctionnaires, ni de monopoles étatiques, alors on les garde pour le XXIIe siècle...
Quant au volet économie, c'est encore pire. Il n'a pu sortir de sa manche que des ficelles usées - qui, il faut le reconnaître, ne lui coûtent pas grand chose : déblocage des fonds de participation (comme en 2004), RTT monnayables, mesurettes sur le logement. Le pire est évidemment le système public de caution pour les locataires et la conférence "sociale" en décembre avec des syndicats crapuleux qui ne représentent qu'eux-mêmes. C'est la continuité du bon étatisme soviétoïde bien franchouillard que personne ne nous envie. Les remarques de Chevallier sur ce plan sont pertinentes.
Après 6 mois perdus pour le pays (mais pas pour lui, qui doit trouver la place bonne), Sarkozy sera-t-il Gorbatchev, ou Kerenski ? Sera-t-il rattrapé par la faillite avant de terminer son mandat ? Vous le saurez en suivant de près les événements politiques des années à venir. Moi j'ai des choses plus sérieuses à faire.